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Affichage des articles du décembre, 2015

Les grands pis les petits

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On se souviendra lors de la campagne électorale fédérale de 2015 le soutien apporté par Wayne Gretzky au premier ministre conservateur sortant Stephen Harper. L'année précédente, il l'avait d'ailleurs qualifié de "one of the greatest prime ministers ever". "Is The Great One crazy?" s'était alors étonné un chroniqueur . Gretzky est sans doute un des plus grands joueurs de hockey canadien. En ce qui a trait à ses choix politiques et à sa conscience sociale, on repassera. Plus près de nous, un joueur de hockey certes moins talentueux (quoique exceptionnel à sa manière), Joé Juneau, continue de s'engager en servant le bien commun. D'abord le type a investi son fric de joueur de hockey dans des entreprises et des initiatives de sa région, Portneuf. Ensuite, il a initié et mis en oeuvre lui-même un programme de sport-études dans le Nunavik pendant de nombreuses années. Sa jeune famille l'accompagnait et vivait au rythme du peuple inuit.

Ce cher Darren

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Dans mon billet précédent, j'indiquais que Darren Butler, responsable des communications pour Victor Dodig ( source de la photo ), qui lui est chef de la direction de la Banque CIBC, acceptait de me parler au sujet de mon "commentaire associé à l'allocution devant le Cercle canadien d'Ottawa". Rappelons en substance que Victor Dodig affirmait que les Canadiens étaient généralement suréduqués, mais sous-qualifiés pour les emplois dont l'économie a besoin. Cette affirmation, aussi explicite, se retrouve dans les articles d'Andy Blatchford de la presse canadienne, en français et en anglais . J'ai eu une conversation téléphonique d'une vingtaine de minutes avec Darren Butler. D'emblée, le type m'informe que notre conversation est enregistrée. Je n'ai donc pas à avoir quelque gêne à en rendre compte publiquement. Il s'exprime dans un français laborieux, mais néanmoins acceptable pour une personne qui travaille à Toronto. Une recher

Depuis l'insignifiant Victor jusqu'au signifiant Carol

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La chronique de Jean-François Nadeau parue dans Le Devoir du 30 novembre m'a plu énormément, par son ton et par son propos. Il revient sur la déclation de Victor Dodig ( source de la photo ) , chef de la direction de la Banque CIBC, qui révélait aux dirigeants d'entreprises réunis au Cercle canadien d'Ottawa le 24 novembre que les Canadiens étaient trop instruits et pas assez qualifiés: "Nous ne produisons pas le genre de compétences dont les industries ont besoin. (...) Les programmes offerts aux étudiants devraient être davantage en phase avec les besoins spécifiques de l'industrie". Je n'ai jamais rencontré de gens trop instruits. Des personnes insignifiantes, imbues d'elles-mêmes et de leur pouvoir, j'en croise à l'occasion et ça me fait généralement plaisir. Cela confirme qu'elles existent "pour de vrai" et qu'il n'est pas vain de dénoncer leurs actions, surtout lorsque ce sont des personnes influentes comme c