(Pour ne pas) bronzer idiot !

(1) Éric-Emmanuel Schmitt (2007), La rêveuse d'Ostende, Paris, Albin Michel, 311 p.
(2) Walter Isaacson (2015), Les innovateurs, Paris, Le livre de poche, 861 p.
(3) Christian Vézina (2018), Un dimanche à ma fenêtre, Montréal, Éditions Somme toute, 160 p.
(4) Christian Bobin (2017), Un bruit de balançoire, Paris, Iconoplaste, 112 p.
(5) Philip Roth (2007), Un homme, Paris, Gallimard, 160 p.
(6) Léon Tolstoï (1976), La mort d'Ivan Illitch, Paris, Le livre de poche, 91 p.
(7) Kim Thuy (2016), Vi, Montréal, Libre Expression, 152 p.
(8) Kim Thuy (2016), Man, Montréal, Libre Expression, 152 p.
(9) Geneviève Gagnon , Cours toutoune, Modus Vivendi, 168 p.
(10) Alain Vadeboncoeur, Désordonnances, Montréal, Lux, 344 p.
(11) Philippe Delerm (2012), Je vais passer pour un vieux con, Paris, Seuil, 144 p.
(12) Kurt Vonnegut Jr (2015), Elle est pas belle, la vie?, Paris, Denoël, 160 p.
(13) François Guéroud (2017), L'autre Goering, Paris, Éditions Infimes, 233 p.
(14) Éric Plamondon (2017), Donnacona, Montréal, Le Quartanier, 136 p.
(15) Jean-Pierre Charland (2017), Eva Braun, Tome 1 et Tome 2, Montréal, Hurtubise, 568 p. et 562 p.
(16) Stéphanie Kalfon (2017), Les parapluies d'Erik Satie, Joelle Losfeld, 140 p.
(17) Éric Vuillard (2017), L'Ordre du jour, Paris, Actes Sud, 160 p.

Du 9 au 23 juillet, moi et ma femme étions en vacances à Varadero (Cuba) au Sanctuary at Grand Memories. Occasion unique de faire un marathon de lecture sur la plage ou au bord de la piscine. Au terme de 4484 pages de lecture et de dix heures de sommeil par nuit, ma pression artérielle était au beau fixe comme jamais depuis plusieurs années. J'utilisais pour la première fois ma liseuse Kobo, après avoir résisté longtemps à cette technologie. Je suis maintenant conquis (pour ce qui est des ouvrages de fiction, mais je privilégie toujours le format papier pour les ouvrages savants, que je surligne pour consultation ultérieure just-in-time). La biographie d'Erik Satie (16), mon compositeur préféré, a été le premier ouvrage que j'ai lu en format électronique (nonobstant des articles scientifiques). Le livre est intéressant, mais j'aurais préféré une biographie classique (celle-là est plutôt poétique, ce qui n'est pas sans intérêt, toutefois). La saga sur Eva Braun (15) m'a plu, malgré certaines redondances et le fait qu'Adolf Hitler (Addie, pour sa maîtresse) y soit présenté sous la traits d'un humain plutôt normal. Que savait Eva Braun des monstruosités de son amant? Le roman tend à la présenter sous des traits plutôt sympathiques. L'Ordre du jour (17), prix Goncourt 2017, présente une mise en contexte de l'Anschluss: tractations avec 24 grands patrons allemands, panne des panzers allemands après le passage de la frontière autrichienne... Un très bon livre, comme la biographie du frère d'Herman Goering (13), résistant au nazisme qui a failli devenir un "Juste parmi les nations". Bobin (4) et Delerm (2012) sont un peu décevants (considérant le souvenir que j'avais de ces auteurs), tout comme le très ordinaire Cours Toutoune (9) (disponible même outre-Atlantique!). J'ai aimé Kim Thuy (7, 8) et je me promets de lire toute son oeuvre. Un homme de Philip Roth est fascinant, et proche parent, sous plusieurs aspects, de La mort d'Ivan Illitch (6) de Tolstoï: la mort (et la vie somme toute décevante pour eux, au terme de celle-ci) de deux hommes. Éric-Emmanuel Schmitt (1) propose cinq nouvelles: la première est fleur bleue, mais les quatre autres sont très intéressantes. J'avais beaucoup aimé la biographie de Steve Job par Isaacson. L'ouvrage qu'il propose sur les innovateurs (2) (informatique et télématique) est fascinant et instructif: on y découvre l'histoire des ces techniques à travers les grandes figures de ses inventeurs, mais aussi les caractéristiques de gestion qui permettent de réaliser les grandes innovations. Son approche est américano-centriste, mais néanmoins pertinente. Vonnegut (12) livre quelques discours aux étudiants en fin d'études, lors des cérémonies de diplomation: ce sont des textes profonds avec comme message principal que la vie est belle et qu'elle vaut la peine d'être vécue. Donnacona (14) et Un dimanche à ma fenêtre (3) sont inspirants. Le Dr Vadeboncoeur (10) y va de quelques considérations et conseils de santé pertinents qui ont conforté dans ses comportements le buveur de café que je suis, et le type qui tarde à aller voir son médecin de famille pour ses examens périodiques...

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