C'était mieux avant

Michel Serres (2017). C'était mieux avant, Paris, Le Pommier, 95 p.

Suite de Petite Poucette, un manifeste technoprophétique qui couvre d'éloges les jeunes de la nouvelle génération qui maîtrisent la technologie grâce au jeu de leurs pouces sur le clavier du téléphone portable. Cette fois, Michel Serres s'en prend aux vieux râleurs qui prétendent que c'était mieux avant. Avant, prétend-il, c'était plutôt le règne d'Hitler et de Staline, des guerres et des crimes d'État qui ont fait des millions de morts. Il peut témoigner que ce n'était pas mieux avant puisqu'il y était! Et ce clin d'oeil à l'accent québécois: "À une soutenance de thèse en Sorbonne, j'ai entendu des membres du jury faire rire l'assistance en l'impétrant, au demeurant expert mondial en sa matière, pour sa québécoise voix. Ce savant canadien, ces  maîtres parisiens le traitaient d'Indien de la plaine." (p. 70).

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