Un peu vexant quand même...

Je lis Le Soleil depuis 1978, c’est mon quotidien et je l’apprécie. Étant un brin critique de nos travers collectifs, j’observe cependant que ce journal est toujours dithyrambique à l’endroit d’Yvon Charest, président et chef de la direction de l’Industrielle Alliance. Il est vrai que le monsieur semble sympathique et qu'il est un philanthrope. Le Soleil parle souvent de lui, toujours en bien. De façon périodique aussi, on dresse de lui un long portrait, toujours très élogieux. C’est le cas ce matin, sous la plume de Normand Provencher . Le papier est tellement complaisant que cela en est rigolo. C’était le cas aussi l’an dernier, en avril. J’avais alors utilisé l’interface électronique du journal pour adresser une remarque toute simple: Vos articles concernant Yvon Charest, patron de l'Industrielle Alliance, sont non seulement nombreux, mais aussi toujours très élogieux à son endroit, contribuant à une forme de culte de la personnalité (servant sa propre stratégie d...