Un homme qui dort

Georges Perec (1967). Un homme qui dort, Paris, Denoël, 144 p.

Pas très jojo comme lecture du Nouvel An, mais néanmoins intéressante. Nihilisme et indifférence absolus. Un homme qui ne sait pas vivre et qui ne le saura jamais. C'est l'histoire d'un étudiant de 25 ans qui décide de ne pas se présenter à son examen de licence (il étudie Aron). Il erre dans les rues de Paris et végète dans sa minuscule chambre de bonne. Le roman est écrit à la deuxième personne, au "tu", ce qui annonce le Perec oulipien. On en a fait un film qui traduit bien l'essence du livre.

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